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 ((FATALITÉ DES NOMBRES – LEO))

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Scarlett Saint Déry
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Scarlett Saint Déry
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J'ai posé mes bagages en ville le : 14/11/2015 et depuis j'ai pris l'avion : 42 fois ce qui m'a fait gagner : 0 Sinon vous avez remarqué je ressemble à : nicobb

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Sujet: ((FATALITÉ DES NOMBRES – LEO))   Dim 15 Nov - 10:25

fatalité des nombres — leo
Si certains pensent que la nuit accueille en un sein clément ceux qui ne savent s'avouer leurs véritables facettes, ils auraient trouvé réconfort en l'exemple superbe qu'une gamine de sa trampe peut bien représenter. Si quelques heures auparavant, a-t-elle sur le corps un immense t-shirt tout aussi grisâtre et malmené que d'un esthétisme navrant, là, elle applique sur une bouche aussi ronde et fournie qu'une poupée un rouge trop désir pour être innocent. Celui-ci aurait pu se trouver au tréfond d'un corps, comme une passion atroce que les bien-pensants s'efforcent de tuer. L'enfant rouge hésite, palpe et s'apprête : la lingerie épouse son corps, et la dentelle prune en un jeu de transparence indécent lui confère une stature plus élancée que celle de son informe tissu dédié aux glandeurs pro. Et ses jambes gantées d'un collant noir voile se dirigent automatiquement vers sa penderie, où plusieurs merveilles l'attendent tout en trépignant de plaisir. Une petite robe pourpre, sur laquelle figurent quelques oiseaux de paradis comme des larmes de couleurs chaudes, semble la séduire, et déjà le précieux tissu couvre du haut mi-cuisse jusqu'à la taille bien resserée, au cou d'un discret décolleté goutte et aux poignets de manches lâches. Ses pieds se chaussent presque d'eux-mêmes de zizi repetto noir vernis, et quelques fins bracelets or bordent déjà ses fines articulations. Un manteau de (fausse?) fourrure Fendi plus tard, lui-même dans des teintes chaudes, et aussi court qu'épais, et son 2.55 en sangle raccourcie sur l'épaule, l'enfant bien belle s'en va déjà. Peu soucieuse des commentaires que beaucoup réservent au métro', Scarlett lui vouait une admiration grandiose, pour avoir rythmé ses folles escapades avec ses cousins dans les rames, ou même, son école buissonière lorsque l'ambiance devenait trop pensante. À peine en fut-elle sortie, que quelques mètres plus tard se trouve le bar dans lequel elle a été conviée, par une vague connaissance de la fac, qui elle parait être cul et chemise avec n'importe quel inconnu. Si confiante, elle s'apperçu néanmoins que le monde à l'intérieur a ceci de terrible que rien en elle ne lui permet de le braver. N'allons pas dire qu'elle est angoissée, ni même proie à la panique, mais l'enfant s'avoue soucieuse d'une populace trop mouvante et jugeante, à laquelle elle a fait face trop d'années. Pour retarder le moment, elle sort fébrilement une cigarette menthole de son exigu sac Chanel, et fait tourner la pierre d'une briquet bon marché quelques fois avant qu'une flamme convenable en sorte. Ah, la mauvaise fille!
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Leonardo Deaton
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J'ai posé mes bagages en ville le : 19/10/2015 et depuis j'ai pris l'avion : 273 fois ce qui m'a fait gagner : 74 Sinon vous avez remarqué je ressemble à : Benjamin Eidem

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Sujet: Re: ((FATALITÉ DES NOMBRES – LEO))   Sam 21 Nov - 2:43


Accoudé au bar, tu fixes ta montre depuis maintenant quelques minutes. Ton regarde suit sans cesse l’aiguille qui fait le tour du cadran. Un tour. Deux. Puis trois. Un manège incessant qui semble te captiver depuis un bon moment. Tu ne sais même plus pourquoi tu la regardes. Tu passes un doigt sur le cadran en verre. Peut-être t’attends-tu à une réponse ? Tu te demandes d’où est-ce qu’elle vient cette montre. Elle t’appartient peut-être mais tu sais qu’elle n’est pas de toi. Une Rolex. Tes économies entières ne te permettraient pas de te payer un tel bijou. Et c’est là que ça te revient ! Owen. Mais bien sûr. Ton frère a toujours eu des goûts de luxe. Il est le digne fils de son père. Un frère à l’antipode de tes représentations. Mais ça n’est pas pour autant que tu en penses moins de lui. Il est ta seule famille, ou du moins la seule que tu daignes encore estimer digne de considération. Pour ce qui est des autres, tu les a rayé de ta vie. Ou du moins, tu t’y efforces et à vrai dire, tu y arrives assez facilement. Tu es un être secret, plein de contradictions mais surtout plein de rancœur. Tu ne peux t’empêcher de soupirer.   A cet instant, ton esprit est bien loin. Bien loin de ce bar. Bien loin de tout ce qui t’entoure. Ces moments de réflexion que tu t’accordes souvent sont devenus fréquents dernièrement. Elle t’adresse souvent un regard interrogateur, Prune. Tu lui souris. Elle ne pose pas de question. Puis c’est fini. Et le jour d’après, c’est la sempiternelle chanson qui se répète encore. Tout au fond, là, tu sais ce qui te tracasse. Ce qui occupe souvent ton esprit. Cette chose, une réalité que tu essayes d’occulter mais qui reviens toujours et te frappes en plein visage. Elle est d’autant plus vraie, qu’elle se trouve ancrée dans ta chaire. Sur ta peau. Non tu ne l’as pas encore accepté. Pour la première fois, tu quittes ta montre des yeux. Très doucement, tu relèves la manche de ta chemise et tu le vois. Ton compteur. Tu l’observes avec un certain dégoût, une pointe de colère mais il y a également autre chose. De la peur ? Les chiffres défilent devant tes yeux. Tu te sens impuissant. Il te reste peu de temps. Très peu de temps. Ne voulant pas y prêter davantage attention, tu prends soin de baisser la manche de ta chemise. Tu décides de prendre l’air, de te changer les idées. Tu ne dis rien à Prune et te contentes de récupérer ton paquet de clopes en passant de l’autre côté du bar. Tu te diriges vers la sortie lorsque ton regard se pose sur une personne se trouvant à l’entrée. Tu ne t’arrêtes pas mais tu ne la quittes pas des yeux. Une jeune créature aux grands yeux et à la chevelure blonde. Ça n’est pas sa beauté qui te frappe mais bien autre chose. Tu ne comprends pas ce que c’est sur le moment. C’est étrange. Etrange mais agréable. Et avant même que tu ne puisses comprendre de quoi il s’agit réellement, tu te trouves déjà devant elle. « Hmm… excuse-moi. On se connaît ?... Je ne me rappelle pas de ton visage mais j’ai l’impression que… » Le reste de ta phrase reste en suspens. Tu ne sais pas ce que c’est. La seule chose dont tu es certaine, c’est que c’est bien réel.
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Scarlett Saint Déry
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Sujet: Re: ((FATALITÉ DES NOMBRES – LEO))   Dim 22 Nov - 10:33

fatalité des nombres — leo
L'enfant triture une breloque à son poignet, et la fumée aux âcres arabesques vient à son œil. Une maigre douleur, un infime sursaut, et déjà Scarlett maudit un si triste moment, où elle ne sait s'approprier un intérieur grouillant d'une foule trop mouvante, qui si bruyante d'ici en vient à gâcher la douceur de sa menthole. Sa jambe se croise et se décroise, et les cendres tombent. Doit-elle partir ? La perspective de demeurer une superbe potiche des heures durant n'a rien de séduisante, et alors qu'une énième clope embrasse ses lèvres, et qu'une flamme timide met le feu aux poudres, la sainte enfant hésite encore. Mais bientôt, sa main devient plus insistante sur la sangle si chère, si chanel, et elle se décole de la devanture. Elle serait véritablement partie, si un regard ne s'était pas posé sur elle, et que ses propres yeux n'avaient pas répondu à l'appel. À vrai dire, elle a presque oublié que de ses doigts distraits triture toujours l'œil meurtri, et non plus par une vengeresse fumée de cigarette, mais par le massage incessant. Frappée d'une stupeur légère, son éphémère manque de lui échapper : Scarlett, au nom de la beauté ? ne saurait dire ce qui, si puissant, ne lui permet de se détourner. Comme un rétour à la réalité, elle cesse d'endomager son œil, et se sent drôle. Une sensation bizarre, qu'elle ne pense avoir déjà rencontré. En une fraction de seconde, il est auprès d'elle, et ce visage qui lui semble si sympathique, comme celui d'un pillier de sa mémoire, la trouble davantage encore. Se connaître ? Un instant, Scarlett se pose cette question, fouille dans l'immensité de gens qui auraient pu la marquer autant, et pourtant si peu. Rêveuse, elle se reprend pourtant et laisse échapper un petit rire. « On dirait un mauvais film à l'eau de rose! » Puis, elle feint un sérieux absolu. « Rassure-moi, c'est pas une technique de drague ? Car là, elle est vraiment foireuse. » Le connait-elle ? Cette interrogation plane. Un petit sourire lui échappe, et elle lui tend la main de manière faussement guindée. « L'unique Scarlett de tout Paris, ravie de te rencontrer peut-être-pas-inconnu. »
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