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Vitali A. D. Nazarov ÂME SOEUR PERDUE + i lost someone
| Sujet: (F) Sofiya R. Saïanov Sam 28 Nov - 11:39 |
| The Box, l'affaire d'une famille. Les petites Nazarines ! The Box revendique l'intense, le provoquant, et le lubrique dans une atmosphère de velours et de glamour. Pour pénétrer dans l'antre du pêché, il va falloir montrer pattes blanches, on y entre sur réservation, par recommandation d'un client, ou par un gros pourboire. La décoration rappelle les boîtes coquines des années folles, dans les entrailles d’une ancienne usine. Si le strip-tease vous choque et le nudisme vous scandalise, inutile de vous rendre à The Box. |
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Vitali A. D. Nazarov ÂME SOEUR PERDUE + i lost someone
| Sujet: Re: (F) Sofiya R. Saïanov Sam 28 Nov - 12:05 |
| | NOM › Saïanov. Marqué par la famine et la misère, ce nom n'a jamais été doré. Désabusé par la vie, harcelé par l'infortune, ils n'ont jamais été plus que de simples ouvriers dans une Russie en pleine croissance. PRÉNOM › Sofiya ; Rehanna. Deux prénoms, deux vies. Le premier pour les clients, le second pour les intimes. Et si elle a toujours mis un point d'honneur à ne jamais mélanger les deux, Vitali s'est toujours entêté à l'appeler Sofiya, à son grand désarroi. SURNOM › Au choix. ÂGE › Vingt-six ans. Vingt-six ans de malheurs, de débauche, de larmes. DATE & LIEU DE NAISSANCE › Un été à Saint Petersburg. ORIGINES & NATIONALITÉ › Son joli accent de l'est est un indice, et son nom une preuve. C'est une fille de l'hiver, du grand froid. C'est une Russe, de nationalité et d'origine. Et la belle est ce qu'on appelle une clandestine. STATUT CIVIL › Célibataire, marié, divorcé, puis de nouveau célibataire. Une vie tumultueuse pour une femme tempétueuse. ETAT DU COMPTEUR › C'est une anomalie. Elle est née avec un compteur à zéro. Peut-être est-ce de la que vient sa malchance avec les hommes ? MÉTIER › Fille de joie, call-girl, prostituée, pute, et de temps à autre strip teaseuse à The Box. The Box revendique l'intense, le provoquant, et le lubrique dans une atmosphère de velours et de glamour. Pour pénétrer dans l'antre du pêché, il va falloir montrer pattes blanches, on y entre sur réservation, par recommandation d'un client, ou par un gros pourboire. La décoration rappelle les boîtes coquines des années folles, dans les entrailles d’une ancienne usine. Si le strip-tease vous choque et le nudisme vous scandalise, inutile de vous rendre à The Box. ORIENTATION SEXUELLE › Hétérosexuelle, néanmoins, au vu de son 'métier' elle a déjà goûté aux plaisirs gay. SITUATION FAMILIALE › Compliquée. Elle a fui sa famille et son pays, est amoureuse d'un sale con, et a eu une fille avec lui. SITUATION FINANCIÈRE › Plutôt bonne. Ce n'est pas qu'une vulgaire catin, c'est une poule de luxe. Elle est bichonnée, choyée par ce mac' qui fait rêver. Toutefois, s'il n'était pas là, elle ne serait rien. Elle est dépendante. AVATAR › Phoebe Tonkin (négociable). |
ONCE UPON A DECEMBER Sofiya Rehanna Saïanov 0 0 0 0 0 : 0 0 : 0 0 : 0 0JOURS HEURES MINUTES SECONDES - extrait :
Treize prostituées ; Si on m'avait demandé, il y a peu, de parler d'amour j'aurais dit que c'était un mauvais rapport qualité/prix, que cela apportait trop peu pour toutes les souffrances occasionnées, qu'il y avait des gens faits pour cela, et que je n'en faisais définitivement pas parti. « Je peux aller visiter ? », une envie féroce de découverte t'agrippa les tripes, mordant à pleine dent dans ton adolescence. Tu papillonnais des yeux, jouant de tes charmes naturels sur ta tendre assistante sociale. Tu t'éclipsas dans un rire et dans un baiser sur sa joue qui la fit rougir ; tu dévalas, avalas les distances, assassinant les craintes de cette femme, brûlant la vie, les envies. Tu sacrifiais les interdits, te perdant dans le dédale des pièces, pressant le pas. Tout était nouveau, sans doute un peu trop beau. Doucement, tu poussas une autre porte. La bibliothèque s’étalait, grandiose et pressée de savoir alléchant, intéressant. Et puis dans sa toute petitesse, elle creva l’atmosphère. Brune, ses cheveux dévalaient en mèches assassines, divines. Elle lisait un livre plus grand qu'elle, plus lourd qu'elle. Elle était un peu jolie. Timide, tu l'imaginais princesse de ces royaumes stupides, volatiles. Elle était reine d'un monde secret, qui ne demandais qu'à être sauvé. Un sourire et tu courus vers la brune. « Salut. Je peux m'installer ? », tu avais la voix tranquille, certain, serein. Personne ne te refusait rien, après tout. Tous se pliaient à tes moindres caprices. Tu étais capable de délice ou de prendre tous les supplices pour mener ton monde où tu le désirais. Un prince, tu étais un prince de sang, un tsar certain de ses droits, certains de ses victoires. Ou pas. Son regard te fixa, intrigué, perplexe. Les yeux bleus tétanisaient toutes peurs, toutes craintes. Comment pouvait-elle être redoutable dans ces yeux pâles ? Petite chose fragile, tu aurais pu la détruire dans un souffle insouciant. Elle ne comprenait pas. Elle ne te comprenait pas. « Alors ? », tu trépignais, impatient, vibrant d'une allégresse douce, traîtresse. Tu n'étais pas de ceux qu'on fait attendre, qu'on rend à la patience. Tu n'étais pas de ses enfants qui ne veulent pas un peu plus, toujours plus, dans un rire émerveillé, dans un frisson doux. Tu ne savais même pas qu'elle ne savait pas ce que signifie jouer, s'amuser. Déjà ignoré, déjà oublié, la princesse te délaissa. Tant pis, tu n'étais que de passage, tu n'étais que de ses mirages. Dommage. Égocentrique, tu ne supportais pas l'indifférence, l'indécence de ses prunelles bicolores. La colère s'envola, se déporta, affamée. Elle allait tout embraser. Elle allait tout voler. Monstrueuse, elle s'agita en bête curieuse, accrochant de ses griffes ton cœur d'enfant. Le poison se distilla. Fureur menace, se dessina, esquissa les rivages de tes crevasses, de tes trop nombreuses blessures. Tu soupiras, mauvais, tirant le lourd livre de ses yeux. « Les filles, c'est pas fait pour lire ... », ta langue claqua, cruauté d'enfance masquée dans une tendre innocence. Tu disais caresses pour tes maladresses. Tu soufflais brutalité pour aimer. Tu jouais mal. Tu aimes mal. Toi, tu ne tremblais pas vraiment, voleur de raison, de pulsions. Tu n'avais pas peur d'elle. Elle était un peu jolie mais pas vraiment toxique. Certain, tu avanças calme, patient devant ses yeux, ignorant la menace. La fille ne comprenait pas, ne savait pas vraiment, n'osait plus tellement. D'inepties en inepties, tu étais un autre de ses gosses prêt à tout briser, tout saccager. Un rire caressa ta gorge. Les filles, ça a toujours été stupide, étrangement docile, presque trop fragile. Un coup de vent, elles s'envolaient. Elle n'était pas vraiment d'accord, se terrant dans une bouderie ridicule. Son visage se ferma et ses yeux n'exprimèrent que le mépris. « T'es pas jolie quand tu ne souris pas. », tu te redressas, écrasant tes mains sur ses joues pour les tirer dans un sourire. « Mieux. », et doucement, tranquillement, tu lui volas un baiser, écrasant tes lèvres sur les siennes. Au fond, tu l'as eu ton bisou, ta petite vengeance pour son indifférence. Mais elle répliqua vite, très vite, trop vite. D'un geste vif, elle te gifla sans douceur et chaleur. La claque résonna, bruyante et brutale. Elle laissa une trace rouge sur ta joue d'adolescent, gravant dans ta mémoire son visage assassin. « Tu ne sais pas taper, tu es une fille. ». Touché. Coulé. Et lentement, sous tes pas, ton rire lézarda les murs, faisant chuter la tristesse, le manque de tes frères ainsi que de ta 'moitié' et la peur vertigineuse, douloureuse. Puis, tu pris la fuite, rejoignant cette assistante sociale si sensible à ton charme. Tu fuis, tu fuis, tu vis. « Dis, c'est qui leur fille ? ». Un regard. « Sofiya. ».
Dix-sept prostituées ; Ce qu'on nomme l'amour n'est que l'alibi rassurant de l'union d'un pervers et d'une pute que le voile rose qui couvre la face effrayante de l'inéluctable Solitude. Je me suis caparaçonné de cynisme, mon cœur est châtré, je suis l'affreuse Dépendance, la moquerie du Leure universel. L'amour, c'est tout ce qu'on a trouvé pour aliéner la déprime post-coïtum, pour justifier la fornication, pour consolider l'orgasme. « J'ai vu comment tu regardais ta sœur ... » Si son accent venu tout droit des pays de l'Est était ravissant à ton oreille, les mots prononçaient furent, par contre, aussi douloureux que des coups de couteau. Et ce n'est pas parce qu'elle avait effleuré la vérité en te balançant à la gueule ce que tu refusais d'entendre qui faisait mal ; mais bien que malgré tout cet acharnement pour cacher l'évidence, la réalité t'a rattrapé. Encore. Ton déni n'a été qu'une fine couverture, et tes efforts furent tout aussi inutiles que cette couche de peinture sur ce beau visage de sibylle. Sofiya avait tapé juste. Tapé fort. Trop violemment. « Ta gueule. » Et la réponse fut tout aussi brutale ; sèche même. Pourtant, la divine créature était sans doute celle qui se rapprochait le plus d'une meilleure amie pour avoir vécu tant d'années à tes côtés, or, quelque chose s'est immiscé entre vous : le boulot. Le sien, en l’occurrence. « Tu sais comment me faire taire … Glavnyy. » Mais également le tien. Fille d'ouvrier devenue déesse de la nuit, la belle s'est vendue. Corps et âme. Pour le meilleur et pour le pire. Achetée par plusieurs porcs, et bradée par un sacré con … « Je ne couche pas avec la marchandise. » Sofiya était la première. La première pute d'une longue série, la première pierre de cet empire que tu allais bientôt construire. Ton premier succès aussi, mais également l'énième déception. Après tout, une pute restait une pute. Foncièrement aguicheuse, tentatrice dangereuse. « Tout bon vendeur doit connaître ses produits ... » Corps d'albâtre dont les formes se découpaient dans la morsure mordorée du soleil qui se couchait ; de ses mains tremblantes par une excitation encore jamais connue, elle fit glisser le long de son épaule les soieries de sa robe qui vint s'échouer à ses pieds, dévoilant alors sa chaude nudité. L'air était chaud, la tension ambiante, et pourtant, Sofiya ne put retenir ce frisson qui lui remonta le long du dos, galvanisant sa poitrine tout en donnant à son visage cet air tellement plus innocent qu'elle ne l'était habituellement. Et sous ton regard scrutateur qui ne cessa de la fixer avidement bien malgré toi, elle se mordit la lèvre maladroitement tout en amorçant un pas incertain vers ta personne. Tu savais qu'il n'était jamais bon de consommer ce qu'on vendait. Tu le savais. Pourtant, tu ne pus réprimer cet instinct primitif, et au lieu de penser avec ta tête, c'est ta braguette qui prit le relais. Ta libido en pleine crise d'adolescence aurait-elle cassé la gueule à ta raison encore trop jeune ? Peau contre peau, tu goûtas à la chaleur de son corps quand tu la fis venir à toi avec une évidente brusquerie, quitte à effaroucher la créature si peu craintive, qui dans sa nudité se présenta à toi. Lentement, tu la fis s'asseoir sur toi, se perdant dans la douceur de ses formes qui plaisaient à tes yeux, et dont tu ne pus t’empêcher de prendre possession par la caresse de tes doigts cajoleurs. Un nouveau frisson, et elle baissa les yeux rougissant par une timidité que tu ne pus comprendre par cet empressement qui te prit soudainement. Dominant, tu repoussas ses cheveux d’ébène vers l'arrière, humant le parfum délicat des fleurs d'hiver, et tu lui intimas d'une simple pression de se laisser faire. Soumise à cet exercice dont elle connaissait les secrets, elle se laissa guider. Impétueux amant, tu lui murmuras dans un souffle charmeur qu'elle était belle avant de la faire tienne. Et l’interdit que tu t'es imposé a alors explosé, laissant neuf mois plus tard, un joli paquet. « Cette petite fille … Elle est de toi. » Cette fille avait un don. Un don pour te mettre K.O après chaque mot. « Et tu comptais me le dire quand ? À sa majorité ? » Au fond, tu l'avais toujours su. À l'instant même où tu as posé ton regard sur ce poupon, tu l'as su. Le même nez, une couleur trop claire dans les yeux … Bien que sa mère soit une traînée, tu n'as pas douté, mais jamais tu n'as osé faire face à la vérité. Comme d'habitude. Comme toujours. « Jamais, mais … Je vais me marier avec un client, Glavnyy. » Salope …
Vingt-neuf prostituées ; Les enfants sont spontanément philosophes : ils posent des questions. Et les adultes ? Les adultes sont spontanément idiots : ils répondent. La clope au bec, t'amusant avec la fumée, parfois te voulant même artiste de ce cancer en bâton : un rond ici, une longue ligne passant en son intérieur, plusieurs volutes parfois qui te donnaient l'impression de voir ses formes diverses et variées, au même titre que tu aurais pu le faire en t'allongeant dans l'herbe pour regarder les nuages ; tu fus néanmoins interrompu. « Papa ... » Dans le ton de sa voix, tu devinas avec aisance ce qu'elle allait te demander. Employant toujours les mêmes mimiques avec toi, tu savais lire en elle comme dans un livre ouvert. Après tout, cette petite ; c'était la tienne. Ton ADN a dessiné finement ses traits, et l'eau de tes yeux a adouci les siens. Le sang vous liait, et les années ensemble vous rapprochait. Tu aurais pu la rejeter, la haïr comme tu haïssais sa mère. Faire comme si elle n'avait jamais existé en la refilant au premier orphelinat que tu aurais croisé ; ou la jeter carrément dans une poubelle comme la « mode française » le voulait ces derniers temps. Pourtant, le mot « famille » tu ne l'as jamais trahi. Ni hier, ni demain. T'es peut-être un enfoiré, mais tu as toujours tout assumé. Tes paroles, et tes actes. Si bien que tu n'as jamais pensé à l'abandon. Tu l'avais fait cette crevette parce que tu n'as pas su retenir ta braguette. Sa mère pouvait être la plus grosse des connasses, ça ne changeait rien aux faits : ton biscuit, tu l'as trempé. « Maman … Elle faisait quoi dans la vie ? » Talya n'avait jamais abordé cette question avec toi. Maligne, elle savait que tu devenais ronchon en abordant certains sujets qui fâche comme sa mère, les blondes, ou la dualité ancestrale entre le whisky et la vodka par exemple. Toutefois, bouille penaude, et regard incertain, elle se risqua à s'aventurer en terrain miné. Arrêtant donc quelques instants ton activité, entre autres, compter les billets que tu avais frauduleusement gagnés en exploitant tes filles, tu la regardas, et tu lui dis : « Elle vendait son cul pour le compte d'un connard. » Ta réponse avait le mérite d'être franche. Trop franche peut-être. Et pour cause. Tu n'as jamais su parler à cette gamine, tu n'as jamais su parler tout court. T'as toujours été trop cru ; même avec ta petite-sœur. Néanmoins, pour ta défense, la petite avait pris connaissance de ce concept si vendeur que tu offrais depuis un certain temps. Et si son père était mac', elle avait toujours eut pour « maman à mi-temps » des prostituées. Ainsi, Talya ne parut pas aussi surprise qu'une enfant ordinaire aurait pu l'être, mais pas moins déçue par contre. À cet instant, tu as peut-être brisé un de ses rêves, là où elle voyait sa mère plus … Plus quoi au juste ? « Et c'est quoi un connard ? » Te demanda-t-elle dans un russe parfait. « Quelqu'un comme moi. » Remettant cette cigarette entre tes lèvres, le bleu de tes yeux se mélangea doucement au vert clair des siens. Et si les yeux étaient les fenêtres de l'âme, alors la petite su ; toi tu n'en as jamais eu. « Un connard, c'est pas quelqu'un de gentil alors ... » Ce n'était pas une question. Esquissant un sourire face à la clairvoyance de l'enfant, tu lui glissas habilement un billet dans la petite poche de sa chemise. « T'es une Nazarov, pourtant, je suis persuadé que tu seras la première de cette famille à avoir un diplôme plus tard. » Tu étais persuadé qu'elle deviendrait psychologue pour parler de manière agaçante à la place de ta conscience. Ou pire, flic, vu toutes les questions qu'elle te posait sans arrêt. « S'il te plaît, deviens psychologue. » Oui, il valait mieux ! « Psychoblogue ? » ; « Non, psychologue. » Ce n'était pas un mirage. Elle était bien là. « Sofiya ... » 01 › La petite Russe vient d'un milieu très modeste. Ses parents étant de simples ouvriers, ils se sont reconvertis en famille d’accueil pour enfant difficile. Ainsi, ils ont accueilli Vitali. Toutefois, et bien malgré leur statut, ils n'ont jamais été de bons parents ; tout comme ceux du jeune homme. Un père devenu alcoolique, il mena la vie dure à toute la petite famille déversant surtout sa colère sur sa fille. 02 › Si Sofiya a été hostile lors de sa première rencontre avec le futur proxénète, le temps a changé sa vision des choses. C'est devenu son plus proche ami, son confident, son protecteur quand son père la battait, et l'homme qu'elle aime depuis si longtemps. Et elle a très mal vécu le temps où il était en prison pour divers délits. 03 › Quittant aussi vite que possible le foyer familial au bras de Vitali alors qu'elle n'était même pas encore majeure, cette période fut difficile. Pas grand-chose à manger, pas de travail. Puis un jour Vitali a suggéré qu'elle aille faire le trottoir pour sauver l'équipe (ce qui n'était qu'un prétexte en fin de compte, la prenant par les sentiments). Et si elle a hésité, elle a fini par accepter. Parce qu'ils en avaient besoin, parce qu'elle l'aimait. C'est donc devenu sa toute première prostituée. 04 › Elle a suivi Vitali jusqu'à Paris quand il a retrouvé sa famille. Et si elle aimait sa vie avec lui, elle a commencé à la détester, surtout elle, sa sœur. Elle a bien vu que quelque chose clochait entre les deux, et depuis elle voit Izzy comme une gêneuse. Pourtant, elle a fait des efforts, a sacrifié beaucoup de choses pour lui pour qu'au final, il l'ignore toujours autant. 05 › Séduisant une nuit Vitali, alors qu'il s'était juré de ne jamais la toucher, elle est tombée enceinte d'une petite fille ; Talya. Heureuse au départ d'avoir enfin quelque chose de cet homme, elle est tombée de haut quand elle a remarqué qu'encore une fois, il ne la regardait pas, et pour cause : une pute enceinte et une pute au chômage. Malheureuse, elle a fini par abandonné l'enfant, la jetant dans les bras de son père pour aller se marier avec un millionnaire Russe, qui n'était autre qu'un client. 06 › Si au début son mariage fut beau et heureux, elle déchanta bien vite. Homme violent qu'était son mari, elle a été de nombreuses fois violentée. Elle demanda donc le divorce, revenant à Paris pour de bon. Elle aimerait revenir dans la vie de Vitali, mais surtout dans celle de sa fille. CRAZY IN LOVE ft. vitali nazarov Relation douloureuse et tumultueuse. L'amour leur est étranger ; ils ne savent pas aimer. Les injures reflètent la passion. Les larmes, une déclaration. Et quand elle se sent blessée, lui se sent baisé. Elle ferme les yeux, bouche ses oreilles faisant fit de cette évidente vérité : ce n'est qu'un sale connard, un enfoiré qui l'a toujours exploité. Souvent, de manière odieuse, de manière tendre. Parfois, de manière brutale, de manière douce. Elle le sait, l'a toujours su. Pourtant, ce que l'on nomme amour a toujours tout effacé, le rendant toujours plus beau, toujours plus attirant. Elle a enduré la petite Russe ; supportant les dérives et les travers. Et certain, il « l'aimera » toujours de cette manière. Il ne doute pas. Jamais. Ce n'est que la flagrante continuité de la vie ; le fameux, « c'est comme ça ». | LOST TREASURE ft. talya y. nazarov L'enfant prodigue, l'enfant qu'elle a toujours désirée. Belle, radieuse, intelligente. Pourtant, ses choix l'ont obligé à l'abandonner. Car si elle l'a toujours profondément aimé, elle s'est vite rendu compte de la douloureuse évidence : cette enfant n'a jamais été le fruit d'un amour, du moins, d'un amour réciproque et mutuel. L'homme qu'elle aimait n'a jamais posé les yeux sur elle comme elle l'a toujours espérait. Avec affection, avec tendresse. Et si elle pensait enfin avoir quelque chose de ce connard sur patte en donnant la vie pour lui, elle n'a reçu qu'un peu plus de mépris. Cette naissance n'a pas été un cadeau, mais juste une « giclée de trop » pour Vitali. Et Sofiya a fini par abandonnée, déposée les armes. Elle s'est lâchement enfuie en laissant derrière elle ce qui comptait le plus. Et maintenant qu'elle est de retour, les regrets la flagellent. De manière douloureuse, de manière violente. Une décennie la sépare de sa fille, une décennie où elle n'a pas été présente. Et elle en veut terriblement à Vitali. Tout a toujours été à cause de lui. | I HATE YOU BECAUSE YOU LOVE YOU ft. Isidora "Izzy" N. Nazarov Elle est la soeur, la précieuse, l'obstacle. Sofiya la connait depuis des années, depuis qu'elle est enfant, gamine un peu trop adorée par son frère si attentionné. Isidora est la seule personne avec qui Vitali se montre un peu plus... humain. Elle le comprenait à une époque, elle trouvait cela normal, justifié, presque touchant et réconfortant. Lui prouvant qu'il pouvait être différent. Seulement il ne l'a jamais été avec elle et bien vite elle a fini par saisir que cette relation n'avait rien de "normale" pire de fraternelle. Il y avait cette impression dérangeante, cette frustration dans le regard, ce désir dans la voix. Et ce qui était adorable est devenu malsain. Elle a tout sacrifié pour lui, de son innocence à ses rêves d'une existence plus douce, lui offrant loyauté, dévotion, amour. Rien. Rien n'a jamais été assez. Insuffisante, s'est toujours ainsi qu'elle s'est sentie, et plus la blondinette grandissait plus elle l'éloignait de son tendre bourreaux. De fillette frêle et candide préservée par ses aînées s'est transformée en jeune femme dangereuse, une rivale à évincer. Il est étrange d'avouer qu'elle a toujours espéré qu'il la regarde elle comme il regarde sa cadette, ce n'est pas dans l'ordre des choses, mais les Nazarov n'ont jamais respecté les normes, les limites. Bradant les interdits et choquant les moeurs puisque les liens du sang sont les plus forts. Izzy n'a jamais compris l'animosité que lui porte Sofiya, cette femme qu'elle a presque considéré comme une soeur il fut un temps, du moins elle l'aurait souhaité. Elle n'approuvait pas la façon dont la traitait Vitali mais plus la poupée de glace prenait sa défense plus Sofiya la haïssait, elle ne voulait pas lui être sympathique, encore moins redevable. Et puis Sofiya est tombée enceinte et aussi fort qu'Isidora aimait cet être grandissant dans son utérus elle ne pouvait concevoir que cette femme en fut la mère. Une mère indigne qui l'abandonna aussitôt. Izzy a adoré ce poupon aussitôt que ses yeux se sont posés dessus, il représentait la seule chose que ses frères n'aient pas perverti ou abîmé. L'une a fuit, l'autre est restée. Il ne suffisait pas qu'elle lui prenne à jamais le père, il lui fallait aussi la fille. Le temps a beau passer rien ne change, malgré les sacrifices, malgré les efforts, il ne l'aime pas. Puisqu'elle ne sera jamais elle. | TITRE DU LIEN ft. nom du personnage Lorem ipsum dolor sit amet, consectetur adipiscing elit. Duis sodales porta massa elementum commodo. |
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Sofiya R. Saïanov I'M ANOTHER VICTIM OF KARMA
| Sujet: Re: (F) Sofiya R. Saïanov Sam 5 Déc - 15:37 |
| Je crois bien que j'ai craqué mon dieu quel scénario quelle plume voilà ta Nazarine préférée si tu veux bien d'elle |
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Vitali A. D. Nazarov ÂME SOEUR PERDUE + i lost someone
| Sujet: Re: (F) Sofiya R. Saïanov Sam 5 Déc - 22:09 |
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| Sujet: Re: (F) Sofiya R. Saïanov |
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