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 #Doryan - J'aurai voulu que tu ne sois qu'un rêve

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Bryden A. Coalman
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J'ai posé mes bagages en ville le : 19/11/2015 et depuis j'ai pris l'avion : 122 fois ce qui m'a fait gagner : 25 Sinon vous avez remarqué je ressemble à : Amanda Seyfried

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Sujet: #Doryan - J'aurai voulu que tu ne sois qu'un rêve   Mar 24 Nov - 1:04

❝  j'aurai voulu que tu ne sois qu'un rêve.  ❞
BRYDEN & DORYAN.

Il était là. Je l’ai vu au premier rang mais, je ne suis pas sûre. Ce doit sûrement être une hallucination. Je dois l’avoir imaginé avec tous ces projecteurs dans ma figure, qui m’ont aveuglée. J’ai dû voir ce que je voulais voir et non pas ce qui se trouvait réellement devant moi, devant la scène. Je suis sortie de scène avec une énième boule au ventre. Je ne sais pas pourquoi, j’ai peur de le voir, de lui parler. Il a beau être mon âme sœur, il n’a pas besoin de me suivre partout, surtout s’il sait que pour moi, tout cela ne veut absolument rien dire. Si le terme d’âme sœur avait une quelconque signification à mes yeux, je serai déjà tombée pour lui, j’aurai déjà sauté dans ses bras. Mais tout cela est illogique à mes yeux. Tout ce système est merdique. Alors, j’aimerai qu’il me laisse, qu’il me lâche. J’ai besoin de respirer et de savoir qu’il n’est pas là, tout près en train de m’épier. Je retire le costume que je portais lors de la dernière scène et j’enfile une robe toute noire. Je défais mon chignon afin de laisser respirer mes cheveux. Je sens toute ma peau respirer, mon sang circuler à nouveau dans mon visage. Je me sens vivante, libre. Je me démaquille et une fois que je suis naturelle, que je suis dans la peau d’une danseuse au repos, je prends mes affaires et sors de ma loge. Je ne veux pas m’y éterniser trop longtemps. A dire vrai, j’ai besoin d’aller ailleurs, de voir d’autres pays, déjà… Alors que mes représentations à Paris et les autres villes aux alentours ne sont pas terminées. Je sais, je suis une éternelle insatisfaite, mais, je n’aime pas rester trop longtemps au même endroit. Cela me donne la sensation de stagner, d’étouffer et de ne rien faire de ma vie. Et pourtant, j’ai eu une belle opportunité à Paris. Celle de rejoindre une autre troupe de danse. Une compagnie dirigée par cet homme, Tahar Al-Zahâr… Seulement, ce qu’il me propose est tellement différent de ce que j’ai l’habitude de faire. La danse classique et la danse orientale sont deux choses totalement différentes. Et pourtant, j’aime bien cet homme, j’aime ce qu’il me propose et je ne me vois pas refuser. Mais je ne me vois pas non plus abandonner mon poste actuel. Je suis assez perdue entre deux mondes totalement différents. Cela me donne carrément mal à la tête. J’erre dans les belles rues de Paris. Sur les champs. Non loin de moi se trouve l’Arc du Triomphe. Les rues de Paris s’assombrissent de minutes en minutes pour laisser les lampadaires éclairer tous les passants. J’entre dans le premier bar qui se présente devant moi. Je ne sais pas si je fais bien d’entrer là-dedans. Laisser une ancienne alcoolique entrer dans un bar, seule, avec personne pour la surveiller. Quoique ce mec doit sûrement être là à m’épier justement, donc sait-on jamais. S’il voit que je bois trop, il pourra me stopper avant que je ne fasse un coma éthylique. Je m’approche du comptoir et m’assoit sur l’une des chaises de bar. Je commande un simple whisky coca au barman. Je n’ai pas besoin de plus pour le moment. Je pense que c’est assez suffisant. Il me ramène mon verre après quelques petites minutes de préparation. Je me contente d’en boire lentement le contenu tout en regardant mon reflet dans le miroir qui sert de décoration. Je vois ainsi les personnes qui entrent et sortent. Qui passent derrière moi. Si quelqu’un veut m’étrangler, j’y serai préparée au moins. Puis, je vois ce type entrer. Ce physique, cette tête, cette carrure, cette démarche. Il s’amène vers moi. Doryan s’amène vers moi… Noon ! Je rêve ! L’alcool ne peut pas agir aussi vite en moi alors c’est vraiment lui qui est là. Je me retourne pour en être bien sûr. Mais non, je ne peux pas rester face à lui, alors je lui tourne le dos. Je pourrai limite creuser un trou dans le carrelage de la salle pour m’y enfoncer, m’y cacher et ne plus en sortir jusqu’à ce qu’il ne soit plus là. Mais je ne sais pas quoi faire pour me cacher. Je ne veux pas le voir. Je ne veux pas lui parler. Je sais que cette rancœur que j’ai toujours envers lui fera de nouveau son apparition et que je lui jetterai toutes insultes amères que j’ai en travers de la gorge et qui ne sont destinées rien qu’à lui. Il m’a quittée pour une autre. Comme si je n’étais qu’un déchet. Il ne m’a plus du tout considérée. A partir de cet instant. A partir du moment où ses yeux se sont posé sur cette fille, je n’existais plus et, bien que notre relation était malsaine, je m’y sentais bien. Je me sentais revivre à chaque dispute, quelques soit le degré de violence… Et les réconciliations étaient bien plus malsaines mais à la fois excitantes… Je me sentais bien avec lui, mais, le revoir me mettait mal à l’aise. Avant même qu’il ne me reconnaisse, je voudrais me retourner et lui lancer droit dans les yeux le contenu de mon verre, histoire de lui brûler la rétine. Qu’il soit aveuglé par tant de beauté. Qu’il soit aveuglé par moi, nos retrouvailles. Je suis peut-être un peu trop violente non ?

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Doryan Lawson
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Doryan Lawson
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Sujet: Re: #Doryan - J'aurai voulu que tu ne sois qu'un rêve   Jeu 26 Nov - 2:10

SO WE BEAT ON, BOATS AGAINST THE CURRENT, BORNE BACK CEASELESSLY INTO THE PAST.



La nuit. Ta maitresse. Celle qui t'aimera toujours, peu importe tes vices, tes faux pas. Tu sais à quoi t'attendre avec elle, il n'y a jamais de mauvaises surprises. T'acceptes sa sournoiserie, celle qui vous pousse à avancer poitrine ouverte, les mots trop sincères, les émotions trop fragiles. Le jour, la nuit, chacun est quelqu'un de complètement différent. Faiblesse décuplée, erreurs trop vite arrivées. Tout est permis le temps de quelques heures. Les conséquences n'existent plus. Elles n'ont plus aucune importance. On les met dans un coin sombre de l'esprit pour ne les retrouver que le lendemain matin. Le souci, c'est que cette liberté légère est aussi éphémère que les éclats de la lune sur la Seine. Quand la luminosité reprend son droit, elle vous confronte en même temps à vos conneries. Ces foutues conneries qui n'en étaient pas quand elles ont été commises. Minuit, l'heure du crime. L'heure du pêché. L'heure où les âmes dansent une ronde macabre masquée derrière une somptueuse valse. La nuit. La traitresse. Mais toi, t'es parvenu à l'apprivoiser. Parce que t'as su la flatter. Ton appareil photo autour du cou, tu la prends sous son meilleur profil. T'as compris sa véritable nature et tu l'acceptes. « Qu'est-ce que jte sers ce soir ? » La question te prend de court. C'est bête, parce que tu sais déjà ce que tu vas boire. C'est pas ça le problème. C'est pas parce que t'as besoin d'un peu de temps pour réfléchir à ce que tu vas picoler toute la soirée. C'est parce que ce barman s'adresse à toi comme si vous étiez de vieux amis. Tu n'avais pas réalisé jusqu'à présent que tu trainais beaucoup dans le coin dernièrement. Assez pour devenir un visage familier. Comme tous ces poivrots à qui on s'efforce de faire la causette, pour briser un peu leur solitude et leur apporter un peu de réconfort. T'es devenu ce mec qu'on a l'habitude de voir. Celui qu'on tutoie. Ce mec que tu étais. Avant, ça te gênait pas. T'étais le jeune con pété de thunes qui claquait ses billets toutes les nuits dans des coktails dégueulasses et des magnum de champagne. Mais là, ce soir, c'est différent. T'en as fait du chemin depuis ces années là. C'est même pas la case départ. C'est aller directement en prison sans passer par la case départ. Sauf que ce soir, et ce pour la première fois, tu te questionnes sur la nature de cette prison. Tes habitudes qui reviennent au galop … ou ton mariage ? « Je vais prendre un verre de votre cognac le plus cher, s'il vous plait. » T'insistes sur le s'il vous plait. Parce que t'es pas son ami. T'es pas son pote. Tous ces gens qui t'entourent, ils sont rien pour toi. Peut être s'imaginent-ils avoir un peu d'importance à tes yeux, la faute à ton objectif qui caresse leur égo malade, mais c'est pas le cas. Ta vie, c'est pas ça. C'est pas eux. Tu le remercies à peine quand le verre parvient jusqu'à toi. Tu veux lui faire passer le message. Et rien que pour lui donner tort, tu foutras plus les pieds dans ce bar. Tu quittes le comptoir pour chercher une table où t'assoir. Peut être que tu trouveras des angles sympas, des âmes égarées photogéniques à capturer. Mais ce que tu trouves, c'était pas vraiment ce que t'attendais. Ton visage ne cache pas sa surprise. Impossible de feindre l'indifférence. T'es pas au point avec l'improvisation. Tu hais cette perte de contrôle. « Bryden ? » Combien d'années depuis votre tumultueuse séparation ? Trop, beaucoup trop. Mais peut être assez pour que l'eau soit suffisamment passée sous les ponts parisiens. « Wow. Je me souviens à peine de la dernière fois où on s'est vu. » En fait tu t'en souviens très bien. Mais c'est ta façon de reprendre le dessus. Parce que t'en as besoin. T'as conscience de faire une grave erreur, de retourner le couteau dans la plaie en quelque sorte. Prétendre ouvertement que votre relation n'a pas eu assez d'importance pour que tu te souviennes du point final. Ou plutôt, du point virgule, vu la façon dont tu t'es comporté. Tu cherches pas à la blesser. Tu doutes même pouvoir y parvenir. Des mois et des mois se sont écoulés depuis votre histoire. Elle a probablement eu des dizaines d'autres aventures, rencontrée une vingtaine d'hommes qui ont su la conquérir. Toi … t'es toujours bloqué sur la même. Mais t'as peur du sujet. T'as peur qu'elle te questionne. Parce que tu ne veux pas avouer ton échec. C'est trop douloureux, trop frais. Tu sais pas trop comment réagir, te comporter. Ton sourire est timide, presque inexistant. Ton attitude contraste avec tes propos. T'as fait du mal à cette fille, et aujourd'hui tu le regrettes.
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