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  PRUNE&LEO + two more lonely people

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Leonardo Deaton
COMPTEUR ARRÊTE + i don't care
Leonardo Deaton
COMPTEUR ARRÊTE + i don't care

J'ai posé mes bagages en ville le : 19/10/2015 et depuis j'ai pris l'avion : 273 fois ce qui m'a fait gagner : 74 Sinon vous avez remarqué je ressemble à : Benjamin Eidem

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Sujet: PRUNE&LEO + two more lonely people   Dim 15 Nov - 4:38

two more lonely people
The night is young, so are we. Let's just get to know each other slow and easily.

Cela fait déjà quelques minutes que t’es là debout, clope au bec à attendre. Lentement, tu tires une nouvelle latte, laissant la fumée s'échapper paresseusement d'entre tes lèvres. Il fait frais ce soir. Ça te réchauffe un peu. Pourtant tu t’étais promis d’arrêter cette saloperie de clope. Mais il faut croire que comme toutes tes autres résolutions, tu ne l’as pas mené à bout. T’es comme ça. Tu laisses toujours tomber. Je vais essayer… Peut être plus tard… En fait à quoi bon au final ? Tu la connais par coeur la chanson. Elle est toujours là, dans ta tête.Tu n’es pas de ceux qui réussissent dans la vie. De ceux qui mènent des projets à bout. Tu n’as pas de réelle conviction. Tu laisses tomber à la première difficulté. Tu ne sais pas pourquoi t’es comme ça. Le Destin qu’il dise, n’est-ce pas ? La seule chose que tu aies vraiment entreprise ces derniers mois, c’est ce bar. Tu y as mis tout l’argent que t'avais mis de côté. Pour l’instant, les choses semblent aller bien. Mais pour combien de temps ?
Tu finis par tourner la tête quand tu la vois sortir, enfin. Prune. Ça fait un bon bout de temps que tu connais la jeune femme. C’est une de tes meilleures amies. Une des rares. Vous avez ouvert votre bar ensemble. Une affaire pour deux âmes qui n’ont trouvé leur voie ailleurs. Elle te ressemble un peu sur ce point là. Sauf peut-être qu’elle est beaucoup plus optimiste que toi. En réalité, vous vous complétez un peu. Vous passez beaucoup de temps ensemble. Elle te fait du bien. Tu l’observes sortir ses clés. Ce soir, tu ne l’as pas aidé pour la fermeture du bar. Tu t’es éclipsé un peu plus tôt après t’être pris la tête avec un client. Tu avais eu besoin de te calmer. De te changer les idées. Et la petite pause de quinze minutes a finalement duré plus d’une heure. « Désolé, j’aurais dû revenir plus tôt je sais » tu dis en t’approchant, les mains dans les poches. Tu hausses les épaules en guise d’excuses. Tu observes Prune un court instant avant de l’arrêter en posant ta main sur la porte. « Attends un instant… » Devant son regard interrogateur, tu entres dans le bar à présent vide et disparais dans la pénombre. Tu réapparais un instant plus tard, une bouteille de Jack Daniels à la main. Devant l’air de Prune, tu ne peux t’empêcher de sourire. « Bah quoi ? On a quand même le droit de se faire un peu plaisir après le boulot non ? … Allez viens, on va trouver un endroit sympa où se poser. »
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Prune A. Lackowiak
ANOMALIE + better being different
Prune A. Lackowiak
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J'ai posé mes bagages en ville le : 14/11/2015 et depuis j'ai pris l'avion : 106 fois ce qui m'a fait gagner : 0 Sinon vous avez remarqué je ressemble à : gigi hadid

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Sujet: Re: PRUNE&LEO + two more lonely people   Dim 15 Nov - 10:03

La nuit l'avait éprouvée, inlassablement longue, sans fin, sans début. La soirée n'avait été qu'une suite d'évènements perdus dans le brouillard, Prune avait déjà oublié les visages qui avaient défilé devant ses prunelles pendant des heures. Assise sur un des tabouret du bar, silencieuse, le regard perdu dans le vide, elle fixait le vide comme une petite fille un peu paumée. Elle trouvait son bohneur dans le silence de la pièce, dans les ombres fantômatiques sur hauts murs, dans la lueur des lumières qu'elle n'avait pas encore éteintes. Le son de son soupire rempli le bar, résonnant dans l'espace vide. Elle n'était pas fatiguée, ni même lassée, simplement elle ressentait ce sentiment étrange, chatouillant le creu de sa poitrine. Un sentiment indescriptible, toujours présent mais pourtant jamais vraiment là. Ce sentiment, elle l'évitait comme la peste, comme elle évitait ses tendres parents. Elle y repenserait demain, c'est ce qu'elle se disait chaque jour.

Prune se leva, secouant sa tête, chassant les pensées qui pourraient assombrir son karma. Il y avait pire, tout irait bien, c'était une promesse. Son regard couva brièvement la pièce, traquant un signe quelconque de vie. Il n'est pas revenu. Parfois, il l'agaçait, il abandonnait toujours sans se battre, renonçait devant la moindre difficulté. Prune était souven tentée d'encastrer la tête de son meilleur ami dans un mur. Leo pouvait être si compliqué, elle ne le blâmait pourtant pas pour ça, elle était pareil. Prune haussa les épaules et éteignit les dernières lumières, plongeant l'espace dans le noir. Elle se dépêcha de sortir du bar, toujours légèrement apeurée par ce qui pouvait se cacher dans l'obscurité. Leo était là, dans la brise parisienne, une cigarette à main. Elle lui lança un petit regard de biais, ceux qu'elle savait si bien faire, ceux qu'elle lui adressait à longueur de journées, ceux qui voulaient dire "si je ne t'aimais pas tant, je me ferais un collier avec tes boyaux". Elle se détourna de lui, fouillant dans sa poche arrière de pantalon pour en tirer ses clés, le métal était aussi froid que l'air. « Désolé, j’aurais dû revenir plus tôt je sais ». Elle leva les yeux au ciel -une autre de ses habitudes- et un petit sourire se dessina sur ses lèvres. Au moins, il reconnaissait ses tords. « En effet, pas que j'apprécie particulièrement ta présence mais un peu d'aide n'aurait pas été de trop » Mensonge. Son ton avait été plus sarcastique qu'énervé mais, plus dur qu'elle ne l'aurait voulu. Il savait qu'elle disait ça pour l'embêter, elle le pensait autant qu'elle supportait ses parents, autrement dit, pas du tout. « Attends un instant… » Il posa brusquement sa main sur la porte du bar, la stopant net dans ses efforts pour rentrer la clé dans la serrure, le froid faisant trembler sur mains. Elle sursauta légèrement, surprise par son geste un peu brusque et se tourna vers lui. Qu'est-ce qu'il voulait encore ? Leo passa devant elle, sombrant dans la pénombre du bar. Pendant un instant, elle fut tentée de l'enfermer à l'interieur. Prune croisa les bras et fronça les sourcils lorsqu'il réapparu, une bouteille d'alcool fort à la main. « Bah quoi ? On a quand même le droit de se faire un peu plaisir après le boulot non ? … Allez viens, on va trouver un endroit sympa où se poser. » Cette fois, un véritable sourire illumina son visage pâle, voilà pourquoi la jeune blonde adorait Leo. Il était comme ça, il lui faisait toujours oublier pourquoi elle lui en voulait. « Je te suis mais s'il te plaît essaye de ne pas nous perdre »Elle lui prit la bouteille des mains, la coinçant sous son bras alors qu'elle fermait finalement le bar. Elle passa une main dans ses cheveux, les passant derrière ses oreilles se mit à marcher dans une direction aléatoire, sans vraiment vérifier si Leo la suivait. « Pourquoi t'as quitté le bar tout à l'heure  ?»
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Leonardo Deaton
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Leonardo Deaton
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Sujet: Re: PRUNE&LEO + two more lonely people   Dim 15 Nov - 16:22

two more lonely people
The night is young, so are we. Let's just get to know each other slow and easily.

Quelques fois, même très souvent, Prune t’amuse. Ses manies. Ses habitues. Ses façons de faire. Ses regards. T’as souvent l’impression que ta nonchalance l’irrite bien vite et fidèle à toi-même, tu en fais toujours un peu plus. Ça n’a rient de méchant. Tu l’aimes bien cette fille.  Qui aime bien, châtie bien qu’ils disent. C’est comme ça entre vous. Vous aimez bien vous taquiner,  vous chercher. Même les fois où ça ne va pas entre vous, les choses reviennent vite à la normale. Tu n’en as pas tellement d’amies comme elle. Les femmes, c’est chiant. C’est compliqué. Avec Prune c’est différent. Tu fais attention à votre relation ; elle t’est précieuse. Tu as cette fâcheuse tendance à faire foirer tout ce que tu touches. Et tu as bien l’intention de ne pas tout gâcher avec elle.
Lorsque tu réapparais enfin, c’est non sans un sourire qu’elle te prend la bouteille des mains. « Je te suis mais s'il te plaît essaye de ne pas nous perdre » Cela te fait sourire. Elle est toujours prête à te suivre dans tes plans de dernière minute. Et pourtant, il y a certainement mieux à faire un samedi soir à Paris. Mais vous êtes un peu comme ça tous les deux. Vous n’avez pas de racines ; vous vous laisser porter au gré du vent. Tu n’as jamais été du genre à tout planifier à l’avance. Peut-être d’ailleurs que c’est pour cela que t’en es là aujourd’hui. Tu n’aurais jamais pensé que ta famille, ou de moins ce qu’il en reste, serait ce qu’elle est aujourd’hui… Tu prends les choses comme elles viennent. Comme à cet instant. Tu as juste envie de prendre l’air un peu, loin des gens, loin du tumulte des clubs parisien le samedi soir, loin de tout. Après un court instant, tu emboites le pas à Prune qui commence déjà à s’en aller. « Pourquoi t'as quitté le bar tout à l'heure  ?» Tu ne réponds rien pendant un moment avant de laisser échapper un soupir. Pourquoi faut-il qu’elle te pose la question ? Tu avais fini par oublier cela. Les mains dans les poches, tu hausses les épaules. « Juste un pauvre type qui m’a énervé… Le mec était tellement saoul, je voulais lui appeler et il a pété un câble. » Un sourire se dessine sur tes lèvres, sourire qui cependant n’atteint pas tes yeux. « J’essaye de l’aider à rentrer chez lui entier et je me fais traiter comme un chien… Putain de gosse de riche! » Ça t’agace un peu d’en parler à nouveau. Tu es quelqu’un d’impulsif, qui s’emporte facilement. Tu sais que ce jeune homme était saoul, qu’il n’avait pas toute sa tête. Et pourtant, tu ne supportes pas que l’on te parle mal, d’autant plus lorsqu’il s’agit de jeunes bobos qui ont décidé de quitter leurs beaux quartiers afin de se saouler tout au long de la nuit. Tu ne supportes pas ces gens là. Ils te font un peu penser à toi ou plutôt à ce que t’aurais été si tu n’avais pas coupé les ponts avec ton père. Ton frère lui est comme ça, mais pas toi.
Vous marchez dans les rues de la capitale. Il commence à être tard. La plupart des gens que vous croisez, sont des groupes de jeunes. Un samedi soir comme les autres. Au fur et à mesure que vous marchez, au bout de la rue, tu aperçois les lumières qui reflètent sur l'eau de la Seine. Tu ne te lasses jamais de cette image. Tu ne te lasses jamais de Paris, de ta ville. Certains préfèrent les nuits du silence et de la pénombre. Mais toi tu préfères les nuits parisienne, celles des lumières.

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Prune A. Lackowiak
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Sujet: Re: PRUNE&LEO + two more lonely people   Lun 16 Nov - 20:33



Perdue dans la contemplation du sol, elle marchait, les yeux rivés sur ses pieds. Elle ne savait pas vraiment où elle allait mais, elle y allait. Toute sa vie s'était écrite de cette façon. Le matin, au réveil, elle ne savait jamais vraiment où elle allait s'endormir le soir. Elle ne savait jamais non plus si elle arrivera à payer les factures à la fin du mois ou si elle devra s'installer chez un ami. Dans ce cas là, Prune savait qu'elle pourrait venir sonner chez Leo, il serait là, toujours et inversement. Si il y avait quelqu'un en qui elle avait réellement confiance, c'était lui.

Elle glissa ses mains gelées dans ses poches, jettant un coup d'oeil furtif sur Leo, s'assurant si il l'avait bien suivie. Dans les rues plongées dans la nuit, ils marchaient, l'un à côté de l'autre, silencieusement, la tête ailleurs. Lorsqu'elle lui avait posé cette question, Prune ne s'était même pas attendue à une réponse, à un hochement de tête peut être. Parce qu'il était comme ça son Leo, il était compliqué et il évitait les sujets qui fâchent alors que Prune, elle fonçait droit dedans, la tête baissée, le poing tendu. Elle avait le sang chaud et l'esprit vif depuis toujours, parfois, elle se demandait comme il pouvait la supporter et être présent à ses côtés, chaque jour. Elle soupira, pourquoi tout ce qu'elle touchait devait se briser sous ses doigts ?

« Juste un pauvre type qui m’a énervé… Le mec était tellement saoul, je voulais lui appeler un taxi et il a pété un câble. » La voix de Leo avait stoppé Prune dans ses pensées. Elle se tourna vers lui, il souriait, mais pas du genre de sourire que la jeune blonde aimait tant. Son sourire était presque faux. Elle fronça les sourcils. « J’essaye de l’aider à rentrer chez lui entier et je me fais traiter comme un chien… Putain de gosse de riche! »  Prune haussa les épaules. Elle ne savait pas vraiment quoi lui dire, bien sûr, elle comprenait son agaçement. Elle était un fille issue d'un milieu modeste qui avait dû apprendre à se débrouiller avec rien, on l'avait mise à la porte avec cinquante boules en poche après tout. Elle savait ce que c'était, de cotoyer le luxe parisien alors qu'on peut à peine manger à tous les repas, elle les voyait bien, ces gamins élevés dans l'or et l'argent, dans ce qu'elle n'aura jamais. Prune ne les enviait pas, au contraire, ses valeurs étaient cent fois plus précieuses que leurs diamants. « Que veux-tu que je te dise Leo ? Il y a des cons partout, mais, si tu t'enfuis dès que tu en croises un, tu finiras en exil sur Mars » Prune jetta à son meilleur ami un regard avant de lui voler furtivement la bouteille des mains pour la deuxième fois de la soirée. Elle l'ouvrit, apporta à ses lèvres le liquide refroidit par l'air parisien. Elle grimaça un instant, avalant l'alcool, sentant sa chaleur se répendre dans sa gorge. Elle n'avait jamais été une grande buveuse, mais, parfois ça ne faisait pas de mal. « Alors, on va où ? dit-elle en lui tendant la bouteille.

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Sujet: Re: PRUNE&LEO + two more lonely people   Jeu 26 Nov - 21:33

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C’est une nuit fraiche et silencieuse. Silencieuse mais tu arrives à percevoir en bruit de fond, le métro. Aussi étrange que cela puisse paraître, c’est un son que tu apprécies. Surtout lors de nuits comme celle-ci. Les nuits où les rues sont vides. Les nuits où les seules personnes que tu croises sont les derniers fêtards ou encore ces filles qui se vendent jusqu’à pas d’heure sur le Boulevard des Italiens. Les nuits où lorsque les bouches de métros se vident petit à petit, les clochards investissent les lieux jusqu’aux premières lueurs du jour. Les nuits parisiennes, tu les connais si bien. Tu les vis. Elles te ressemblent un peu. Sombres et regorgeant de mystères.

Ça fait déjà quelques minutes que vous marchez et t’as le cœur déjà un peu plus léger suite aux incidents de la soirée. Parfois, t’aimerais juste être un mec normal, sans soucis. Sans tous ces défauts. Tu parais calme mais il suffit de peu pour que tu sortes de tes gonds. Se méfier de l’eau qui dort. Cette phrase prend tout son sens avec toi. Ton visage fermé, le calme apparent que tu laisses transparaitre, sont trompeurs. Tu trompes ton monde. Ou du moins tu fais tout pour. Mais il est des gens comme elle, avec qui tu ne peux maintenir ton masque très longtemps. Des gens comme Prune. Elle lit facilement ton regard. Elle arrive à déchiffrer tes expressions. Cela ne te plait pas tellement mais paradoxalement, ça te rassure. Ça te rassure de savoir que finalement, tu n’es pas si étranger à ton monde. Tu conserves tout de même ta part de mystère. Ces choses que tu préfères garder pour toi.
Du coin de l’œil, tu guettes la réaction de Prune. Tu es certain qu’elle n’aurait pas agi de la même manière. « Que veux-tu que je te dise Leo ? Il y a des cons partout, mais, si tu t'enfuis dès que tu en croises un, tu finiras en exil sur Mars » Tu te contentes de lever les yeux au ciel. Tu n’aimes pas que l’on te donne des leçons. Tu n’as jamais aimé cela. Mais elle ne te laisse jamais le choix, elle. Et puis malgré toi, tu reconnais qu’au fond, elle a raison. Pourquoi faut-il toujours qu’elle ait raison ? … Encore dans tes pensées, tu tournes la tête lorsqu’elle te prend la bouteille des mains. A sa question tu hausses les épaules. « J’en sais rien moi. On verra bien où est-ce que l’on atterrira... T’as peur que je t’emmène dans des coins pas fréquentables ? » que tu lui demandes avec un sourire moqueur sur les lèvres. Tu ne sais jamais. Tu aimes te laisser porter au gré du vent. Tu n’as jamais été du genre à prévoir les choses à l’avance. Avoir une vie bien rangée ne t’intéresse pas.
Après encore quelques minutes de marches, vous finissez par arriver au bout de la rue. Ton regard se pose longuement sur cette image de carte postale ; la Seine devant vous. De l’autre côté, les lumières de Paris. Paris qui brille. Tu prends Prune par la main et l’entraines avec toi, sans prévenir.   « Allez viens. » Les quais de Seine. Il fut un temps où tu y passais beaucoup de temps, à broyer du noir. À t’apitoyer sur ton sort. Te ressasser les souvenirs cette période t’est encore un peu douloureux. Tu essayes donc d’y penser le moins possible. Tu aides Prune à descendre les quelques marches du quai.   « Je sais qu’on n’est pas sensé être là à cette heure-ci et c’est justement ça qui me plait. » Tu lui adresses un regard complice.


©️ GASMASK


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