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 burn the pages (ulysse)

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A. Khalisah Al-Zahâr
« Si ta nature est de feu, c'est la loi, tu brûleras »
A. Khalisah Al-Zahâr
« Si ta nature est de feu, c'est la loi, tu brûleras »

J'ai posé mes bagages en ville le : 20/11/2014 et depuis j'ai pris l'avion : 852 fois ce qui m'a fait gagner : 2 Sinon vous avez remarqué je ressemble à : Mila Kunis

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Sujet: burn the pages (ulysse)   Jeu 19 Nov - 23:52

Yesterday is gone and you will be OK
Place your past into a book
Burn the pages let them cook

Rapidement tu sors du magasin, tes yeux cherchent sa silhouette et finissent pas la trouver. Il n'est pas allé bien loin. Tu le rattrapes rapidement. Lui coupant la route en te dressant devant lui. « Alors comme ça on essaye de me semer ? » Tu fais mine d'être déçue ou du moins contrariée. Sourcils froncés et bras croisés sur ta poitrine tu le toises avant d'éclater de rires.  « Qu'est-ce que t'as ? Tu t'es rendu compte que finalement ça n'en valait pas la peine ? » Que tu ne valais pas cette peine. Tu ris et ça ne se voit pas. Que tu penses ce que tu ne penses pas. A ta façon. T'aimes te dénigrer comme ça, ce n'est même pas lassant. T'irais même jusqu'à dire que tu prends plaisir à être déçue et à te décevoir toi-même, parce que c'est plus facile. L'échec et l'insatisfaction sont plus facile que la réussite, parce que tu peux les tourner en dérision. « Je ne t'ai pas dit que tu pouvais partir. » Tu le lui rappelles. Que c'est toi qui décides. Tu ne lui as pas donné congé alors il se doit de t'accompagner. Lui au départ, il ne voulait qu'un rendez-vous. Rien de plus, rien de moins. Cet homme au costume impeccable et au regard pétillant, il a été séduit par un faux-semblant, par une belle image, de longues jambes et un sourire aguicheur. Mais il a un compteur. Et toi, les hommes avec les compteurs, tu les jettes. Tu leur as laissé plus d'une chance, plus qu'il n'en faut et ils t'ont fauché le cœur, ou plutôt tu leur as offert en sacrifice ultime à ta naïveté dégoulinante. T'y as cru, tu t'es perdue. Aujourd'hui tu voulais seulement t'amuser. Oublier. Aujourd'hui c'était un peu cruel car toi tu sais au fond que tu ne lui donneras pas ton numéro. Tu l'as fait marcher et à présent tu es lassée. Tu décides de relâcher ta victime, de toute manière tu as rendez-vous avec Ulysse.  « En fait, j'ai changé d'avis, ça ne me dit trop rien. Ciao ! » Tu ne prendras pas la peine de t'excuser et tu peux presque sentir son regard mitrailleur dans ton dos, celui qui t'accuses d'être une allumeuse hautaine qui ne méritait au final pas le temps qu'il a pu t'accorder et les efforts qu'il a donné. Peu importe.

Tes talons aiguilles claquent sur le pavé et te mènent jusqu'à la terrasse chauffée d'un salon de thé de pétasses blindées. Comme toi. Dans le Paris grisâtre d'aujourd'hui et des gens anonymes, existe quelque part un îlot de gaieté luxueux et rassurant. Havre de paix, lieu de retrouvailles, siège de ta communauté. Café de Flore. C'est précisément là que t'as choisi de t'asseoir pour te commander une assiette de macarons trop sucrés et deux coupes de champagne, il n'est jamais trop tôt pour boire. Surtout du champagne. Tu sors une cigarette de ton sac et l'allumes avec automatisme et élégance tandis que tu vois une amie te remarquer et venir s'installer à ta table. Elle commence le lynchage de toutes les personnes présentes. Voir et être vu ? Non, lyncher et se faire lyncher. Outre la qualité du service et de la cuisine, ce salon de thé c'est la foire aux mondanités, c'est le rendez vous de tout Paris, et un inépuisable champ d'action pour les mauvaises langues comme vous. Un con vous a fait porter une bouteille de Bollinger, que vous allez vider. Par politesse. Se sont joints a vous, Corentin, Arthur et Arthur². Respectivement, le fils d'un chanteur très connu que t'as baisé, le fils d'un PDG très important que t'as baisé aussi et le fils d'un ex-ministre que tu n'as pas baisé car il est moche. Tu jettes des coups d'oeil discrets à ton portable pendant toute la durée de la mascarade tandis que tu vides tes verres de champagne les uns derrière les autres. En réalité tu prêtes à peine attention à ce qui peut bien se dire, t'as passé l'âge des critiques mal entretenues sur votre entourage, et tu ne fais que compter les minutes avant qu'Ulysse ne te délivre de cet enfer. Ils finissent pas se casser. Tu leur dis au revoir à coups de fausses bises et de « ok bisous ma chérie » et t'allumes une unième cigarette. Le cendrier est déjà plein. Ton paquet presque vide. Et lui se pointe enfin avec vingt bonnes minutes de retard  « T'es foutrement en retard toi ! » Que tu lui balances avant même de déposer un baiser sur sa joue tout en lui proposant une cancerette  « J'ai dû me coltiner toute une brochette de cons en t'attendant... » Appelant le serveur pour qu'il lui apporte la carte tu le laisses s'installer avant d'ajouter  « J'espère que tu as de quoi te faire pardonner. » Sourire complice au coin des lèvres tu te recules dans ta chaise pour mieux observer ton ami et sa mine du jour. Tu sais qu'il n'est pas parfois pas d'humeur à supporter tes plaisanteries.
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Ulysse Blake
ÂME SOEUR PERDUE + i lost someone
Ulysse Blake
ÂME SOEUR PERDUE + i lost someone

J'ai posé mes bagages en ville le : 16/11/2015 et depuis j'ai pris l'avion : 39 fois ce qui m'a fait gagner : 0 Sinon vous avez remarqué je ressemble à : tobias sorensen

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Sujet: Re: burn the pages (ulysse)   Dim 22 Nov - 14:44

I watch the work of my kin bold and boy full
Toying somewhere between love and abuse
Calling to join them the wretched and joyful
Shaking the wings of their terrible youth



Mon verre est déjà vide, il est 10 heure du matin. J’crois que ça fait une dizaine de minutes que j’suis en train de regarder le mur vierge de mon bureau. Merde. Mes absences reviennent, c’est pas l’moment, j’ai du boulot à frôler de burn out. Ca fait quelques jours que je dérape vraiment, je deviens comme mon père, voir pire. Hier une mamie est tombée devant moi dans la rue, je l’ai enjambé. L’alcool est mon seul véritable compagnon de ses derniers jours et je couche avec la femme que je hais le plus au monde. Je soigne le mal par le mal mais les regrets refont toujours surface. J’me resserre un verre en dessous de mon bureau, le vide d’une traite. J’me lève juste pour fermer la porte de mon bureau à clé, j’veux pas être emmerdé. Je m’assois dans mon fauteuil, j’ai la tête qui tourne et j’sais très bien que c’est pas l’alcool. Ulysse qu’est-c’que tu fous ? T’as jamais voulu être comme ça, tu deviens tout ce que tu as toujours rejeté depuis ton enfance, t’as rien à voir avec ce mec qui couche tout c’qui pèse moins de 50 kilo et tu te moques des plus faibles, alors que c’est toi l’plus faible. J’suis dans une sale merde, j’suis dans un putain tournant d’ma vie et je l’sais, passé le prochain hiver et j’vais avoir la trentaine, sois j’me reprends en main, j’affronte c’que j’ai toujours fui depuis un an puis j’redeviens l’homme que j’étais ou j’reste le lâche que je suis, j’continue à m’en foutre, à être ce que j’ai peut-être toujours été : un lâche aux sentiments oubliés. J’sens que j’vais retomber en chute libre, j’attrape mon téléphone puis je t’envoie un message à toi, la seule personne que j’ai envie de voir dans ses moments-là, Kha : On s’prend un verre vers 16 h ? J’te laisse choir l’endroit.

Plus qu’une heure avant ma libération, entres plaintes, réclamations, problème de compta j’crois que j’aurai mieux fait de me lancer dans une carrière de mannequin bordel. Mon téléphone sonne, c’est Joanne, elle m’invite chez elle. C’est à ce moment que je sais que je dois refuser et remonter la pente, je vaux mieux que ça je l’sais putain je l’sais alors pourquoi, comme un automatisme, j’range mon portable dans ma poche, attrape ma veste et prétexte un rendez-vous avec un associé pour pouvoir m’enfuir et m’abandonner à un plaisir charnel malsain ? J’saute dans ma voiture, mon chauffeur me dépose chez elle, il lira un bouquin ou un magasine de cul le temps que j’tire mon coup et que j’casse quelques vases. Aujourd’hui rien n’est pareil, j’pense trop mais elle m’attrape entre ses griffes et j’me laisse vite aller. L’heure passe vite et c’est lorsque je remets ma chemise que je reçois ton message, j’ai honte de t’avoir presque oublié, j’te réponds comme je peux puis claque la porte de l’appartement sans dire au revoir. Je saute dans ma voiture, indique l’adresse. Je profite du temps qui me reste pour réajuster ma cravate et mes cheveux, histoire de ne pas avoir trop l’air de sortir d’une coucherie. On descend la rue de Rivoli sous un ciel grisâtre et il me dépose devant l’église de Saint-germain-des-près. Je presse les pas et te vois au loin, assise à la terrasse du café de Flore, repère favori des putes du 6ème monté sur des Louboutins. Toi tu te démarques avec tes sourcils froncés et ton sourire ironique, tes poumons gorgés de fumé et ton estomac de champagne. « T’es foutrement en retard toi ! » tu me lances avant de m’embrasser la joue et moi le front. « Bonjour à toi aussi beauté. » je réponds en acceptant ta clope que je coince entre mes dents avant de m’asseoir en face de toi et de l’allumer avec ton briquet posé sur la table. « J'ai dû me coltiner toute une brochette de cons en t'attendant... » je ris et c’est la première fois de la journée. Le serveur arrive en même temps avec la carte, je l’arrête d’un geste de main. « Un double whisky sans glaçons. » je le regarde repartir sans broncher puis je me retourne vers toi. « J’vois que t’as noyé ta détresse dans le champagne alors j’m’en fais pas trop pour toi ! » te dis-je en pointant du doigt toutes les coupes de champagnes présentes sur la table. « J'espère que tu as de quoi te faire pardonner. » Je tire une longue traîné de fumé puis te rends ton sourire complice, mon sourcil droit arqué. « Tu es ravissante aujourd’hui, c’est une nouvelle robe ? » suivit d’un clin d’oeil bien placé. Mon verre arrive, j’en bois une longue et délicieuse gorgée mélangée à la fumé de ta cigarette. Puis ça me revient comme un revers, le pourquoi je te vois assise là devant moi. J’ai l’impression que mon humeur de ce matin est à mille lieux de ce que je ressens en ce moment. Je fais bonne figure, l’alcool et la cigarette m’aident et je bénie le ciel pour m’être repris en main cette après-midi. « Qu’as-tu fait en cette si belle journée ? » j’essaye d’amener la conversation quelque part, je sais pas où je vais je sais juste que j’dois éviter ton regard parce que je sais que tu m’connais alors je prétexte mater la serveuse sexy que j’me suis déjà tapée y’a quelques mois et qui m’en veut toujours d’être parti comme un voleur alors qu’elle se voyait déjà marié avec moi. Moi j’l’ai baisé juste parce que elle a un cul digne d’une Déesse. « Et ton boulot ? J’imagine que tu dois crouler sous les contrats ! Qui ne voudrait pas d’une si belle plante aux courbes tellement envoutantes qu'elles feraient bander un pingouin ? » Parler de toi, je veux juste parler de que et qu'on m'oublie le temps d'une conversation. Et puis j'adore lorsqu'on parle de toi, tu es mon sujet préféré.
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