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 (IZZY) To hurt is as human as to breathe.

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Vitali A. D. Nazarov
ÂME SOEUR PERDUE + i lost someone
Vitali A. D. Nazarov
ÂME SOEUR PERDUE + i lost someone

J'ai posé mes bagages en ville le : 25/11/2015 et depuis j'ai pris l'avion : 116 fois ce qui m'a fait gagner : 41 Sinon vous avez remarqué je ressemble à : Jamie Dornan

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Sujet: (IZZY) To hurt is as human as to breathe.   Sam 28 Nov - 23:17

There are nights when the wolves are silent and only the moon howls.


La nuit était d'humeur festive ; comme hier, comme demain et certainement comme le jour prochain. L'alcool entre les lèvres et la musique dans les cœurs, tu aurais certainement pu toi aussi profiter un minimum. Savourer une bonne liqueur, jouir d'une de tes filles, ou même apprécier ne serait-ce que la musique. Or, tu étais préoccupé, ou plutôt occupé. Niché au sommet de The Box à l'abri des regards, tu remontais soigneusement les manches de ta chemise immaculée de blanc. Et d'un calme olympien, ta voix se fit entendre dans un Russe on ne peut plus parfait. « Svetlana, il t'a frappé combien de fois ? » Un vent venu du nord passa dans tes yeux, regardant l'énergumène qui était assise devant toi. Coupable était l'homme. Coupable de la seule saloperie que tu ne tolérais pas ici : qu'on tabasse une de tes filles. La règle était simple pourtant, il n'y en avait qu'une bon dieu ! Néanmoins, il fallait toujours que des connards dans son genre te privent de tes jouissances nocturnes et répétitives. « Deux fois. » Penaude, ta belle Nazarine hoqueta. Elle pleurait la jolie prostituée, victime d'une violence gratuite. Maquillage dégoulinant, hématomes naissants, elle en devenait laide, et ce n'était pas bon pour les affaires. Qui voudrait d'une défigurée ? Ainsi, un mouchoir à la main, tu vins doucement lui essuyer sa lèvre meurtrie. Essuyant ses larmes d'un revers de main, en lui disant de jolis mots pour la rassurer, pour le calmer. Tu savais comment leur parler à tes donzelles, et surtout, tu savais bien les manipuler ces gourdes. À tes yeux, les femmes ont toujours été naïves, fragiles. Idiotes même. Tu savais les manœuvrais tes poupées, et tu savais ce qu'elles aimaient entendre. Si bien qu'elle finît par reprendre contenance, et surtout confiance pour retourner bosser. Bien ! Voilà une bonne chose de faite ! « Je vais rester là encore longtemps ? » Tu l'aurais presque oublié celui-là … Et il aurait dû fermer sa gueule, faire profil bas. Car si tu avais fait bonne figure en présence de Svetlana, le voile se dissipa, les chaînes se brisèrent, et la bête s'éveilla au moment même où elle quitta la pièce. Tu n'avais rien de calme en vrai, toi, t'étais plus sanguin, animal. « Tu sais, t'aurais pu lui faire n'importe quoi à cette traînée, même la baiser jusqu'à ce qu'elle s'évanouisse … Mais lui mettre dessus ... » Allumant une clope, tu le regardas et un « Ta gueule ! » fusa. Et si tu n'étais pas homme à rire, il n'était jamais bon par contre de te voir sourire. Un rictus se dessina alors sur tes lèvres, et tu t'approchas de l'énergumène.

Prenant place sur la chaise en face de lui, une de tes mains caressa furtivement l'une des siennes, attachée à l’accoudoir. Et d'un coup sec, tu lui brisas deux doigts, pour les deux coups qu'il avait donné à ta donzelle. Des cris se firent alors entendre, des cris étouffés par la musique diffusée un peu plus bas. Pas de chance ! « Tu vas préférer m'écouter je pense … Et je prendrais tes cris de truie pour un oui. » Dis-tu, toujours aussi calme. Tirant doucement sur ta clope, tu recrachas la fumée sur la gueule du connard, attendant qu'il arrête enfin de beugler comme si tu lui avais ouvert les tripes. Il n'y avait pas mort d'homme, tu lui avais pété deux doigts ! « Faut que je parle, que je me confie … Je pense que j'irais mieux après. » C'était loin d'être une blague. Jamais tu n'as trouvé l'oreille attentive qui allait t'écouter. Et pour cause, ce que tu t'apprêtais à lui dire était horrible, malsain au point que seules les personnes étrangères étaient aptes à supporter le fardeau avec toi. En te jugeant sûrement, évidemment ; mais en restant neutre, inconnu de ton cercle. « Ma sœur, je ... » La porte s'ouvrit brutalement, coupant court à ta confession. Une prostituée. Une autre parmi une longue liste dont tu étais le seul tenancier. Et dans un français approximatif elle t'invita à te dépêcher, Maks ayant besoin de te voir à ses côtés. Putain … La frustration se lu alors sur ton visage de nouveau fermé. À croire que ta vérité ne devait jamais être divulguée. Trop monstrueuse. Trop dégoûtante sûrement ; pour que même un connard ne puisse pas l'entendre. Sourire forcé, tu finis par te lever. Et si le soulagement se lu sur le visage de ta victime, tu stoppas net sa consolation naissante. Non, monsieur n'allait pas s'en tirer en si bon compte. Tu faisais une réelle intolérance à la spoliation. Maks allait attendre, tu devais calmer tes nerfs … Sur la gueule de ce type. Tu ne sais plus combien de fois tu lui as mis dessus, mais si ta chemise était, au départ, blanche, elle en était devenu presque rouge. Larguant ensuite le semi-mort dehors, tu finis par rejoindre la soirée, essuyant tes mains encore ensanglantées. Il fallait que tu prennes un verre ; peut-être deux, ou même carrément la bouteille. Alors tu t'installas au bar, et tu bus de tout ton soûl au point que tu ne bronchas point quand une de tes Nazarines se posa sur tes genoux ...
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(IZZY) To hurt is as human as to breathe.

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