Le soleil commençait à se coucher sur la merveilleuse Paris, donnant un merveilleux effet doré sur la grande tour à bureaux où se trouvait le siège social de Karsakov Industry. Assit derrière son bureau, Edouard fermait un dossier pour une énième fois durant sa journée. Exaspéré, il soupirait, avant de se lever et de remettre son veston. Il s’approcha d’une petite table en vitre et prit le pichet d’eau, avant de se verser un verre. Il reposa la cruche et il s’approcha de la grande fenêtre, sortant son portable de la poche de son complet gris clair, griffé. Il fouilla dans les contacts puis s’arrêta à celui de cette belle blonde, qui lui faisait battre son cœur. Depuis qu’ils s’étaient rencontrés, Katinka venait souvent à la maison et à chaque fois, il lui laissait sa chambre, allant dormir dans la chambre d’invité. Vivant au dernier étage d’une tour à appartement, il avait la chance d’avoir un penthouse où tout semblait plus grand que nature. Tout respirait la luxure. Il appuya sur la touche d’appel puis il porta l’appareil à son oreille, attendant qu’elle lui réponde. Il se frotta la barbe puis il posa sa main sur sa vitre, regardant les gens qui passaient dans la rue, plusieurs étages plus bas. Elle décrocha. Son cœur s’emballa, il sourit tendrement.
« Kat… Tu vas bien?... Habille-toi chaudement, je passe te prendre. On va souper… D’accord? Ok à plus tard. » Il sourit, raccrocha puis il alla se rasseoir à son bureau, appuyant sur un bouton, qui se trouvait sur le téléphone.
« Florence, prends le reste de mes appels, je dois quitter, j’ai un rendez-vous. Je vais prendre la journée de demain aussi, alors transfère mes appels à Laurent, merci. » Il avait la chance d’avoir une merveilleuse équipe autour de lui, qui l’aidait et le supportait dans son travail de directeur financier. Karsakov, Industry était une compagnie qui travaillait sur les médias. Il était à la tête d’un empire qui valait des millions de dollars… Il sourit puis il alla dans une petite pièce qui était adjacente à son bureau, puis il commença à dénouer sa cravate. Il retira son veston, le raccrochant à un cintre. Il s’étira et il retira le reste de ses vêtements, enfilant un jeans, chemise et un veston plus sport avant de se parfumer puis de sortir de son bureau, saluant les employés qu’il croisait.
Seul dans l’ascenseur, Edouard glissait ses lunettes soleil sur son nez, bien qu’il sache qu’il n’en n’aurait pas de besoin. Il soupirait puis il marcha en silence vers le stationnement sous-terrain de l’immeuble. Il salua le gardien de sécurité et appuya sur le démarreur à distance de sa magnifique Audi. Il avait les moyens de ce payer ce genre de petit luxe et jamais il ne s’en priverait. S’installant derrière le volant, il pianotait sur son volant, avant de prendre la direction du domicile de Katinka. Appuyant sur la touche bluetooth, il appela son père qui était en Russie pour lui faire part d’une éventuelle fusion entre leur compagnie et leur compétiteur, puis il se permit d’évoquer Katinka, spécifiait par le même fait que depuis la première fois qu’il l’avait vu, son compteur s’était arrêté. Heureux, son père lui promit de se déplacer prochainement pour rencontrer la ravissante femme qui avait ravi le cœur de son unique fils. Heureux, raccrochait. Tout au long du trajet, il souriait, comme un crétin, certes, mais il ignorait comment elle allait réagir… Peut-être que le sien, il n’était pas arrêté. Cette idée fit grincer les dents du jeune milliardaire. Il roula encore quelques instants avant d’arriver en face du bâtiment où Katinka vivait. Il arrêta le véhicule puis il soupira avant d’ouvrir le coffre à gant. Il sortit un petit écrin et l’ouvrit. Un magnifique bracelet en or blanc y trônait. Il avait fait ajouter une petite breloque qui représentait leur Russie natale puis il sourit avant de sortir du véhicule et d’aller frapper à la porte de l’appartement de sa belle. Lorsqu’elle ouvrit, il sourit doucement et retira ses lunettes soleils, les glissant dans la poche de son veston.
«Toujours aussi belle » Il lui sourit puis il lui tendit la main pour lui faire une étreinte, respirant son parfum. Elle était si belle ,si douce, si parfaite. Le cœur d’Edouard s’emballa puis il la regarda, sortant l’écrin de sa poche de jeans.
« Un petit cadeau. » Il lui fit un clin d’œil, refermant la porte de l’appartement derrière lui, restant dans le portique, puis il mit ses mains dans ses poches, attendant qu’elle ouvre le présent.
Le bracelet
Accueil
